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Améliorer l’entrée dans le métier

Publié le 01/03/2023

La Cour des comptes pointe un parcours de formation incohérent et une nécessité de diversifier les moyens de recrutement. La Fep-CFDT n’a pas attendu ce rapport de la Cour des comptes pour porter des revendications sur la formation initiale des enseignant∙e∙s.

Un rapport de la Cour des comptes du 1er février dernier suggère de diversifier le recrutement des enseignants et pointe un parcours de formation incohérent. Elle a commandé un sondage auprès de l’institut Ipsos auprès de 2 000 étudiant∙e∙s sur l’attractivité du métier. 12% déclarent envisager très sérieusement de devenir enseignant∙e, 32% ne l’excluent pas et 14% y ont déjà pensé mais y ont renoncé.

Face aux concours qui ne font plus le plein, certaines académies comme Créteil et Versailles recourent massivement à des contractuels.

Parmi les facteurs d’attractivité, la sécurité de l’emploi, le salaire et le statut ne font plus recette. Certes une meilleure rémunération participerait de l’attractivité, mais les étudiant∙e∙s ont déclaré être davantage préoccupé∙e∙s par les conditions d’exercice du métier, et le rapport aux élèves.

La Fep-CFDT n’a pas attendu ce rapport de la Cour des comptes pour porter des revendications sur la formation initiale et continue des enseignant∙e∙s. Pour la CFDT, il faut :

- privilégier l’entrée par le concours ;

- dé-précariser l’emploi par la formation des personnes et par des concours réservés ;

- instaurer un niveau de concours unique (premier degré, second degré, lycée professionnel) ;

- refuser une formation à deux vitesses avec des profs qui auraient besoin de pratique et d’autres de connaissances disciplinaires. Toutes les préparations aux concours doivent mêler apprentissage, enseignement et connaissances.

Partout où la Fep-CFDT siège, elle sera vigilante et portera ses revendications auprès du ministère et des instances de Formiris.