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Premier CCMMEP de la mandature : La Fep-CFDT prête à défendre les intérêts et les revendications des collègues

Publié le 07/02/2023

La première réunion du nouveau Comité ministériel des maîtres du privé s’est tenue le 27 janvier 2023. À l’ordre du jour, de nombreux sujets, comme la présentation du bilan social, la circulaire de la mise en œuvre du changement d’échelle de rémunération et les moyens pour la prochaine rentrée.

Dans leur déclaration liminaire (voir ci-dessous), les élus de la Fep-CFDT ont réaffirmé leur attachement à cette instance qu’est le CCMMEP et la nécessité d’un véritable dialogue social. En janvier, celui-ci semble en effet avoir particulièrement été mis à mal avec des annonces en pagaille par voie de presse et sans aucune concertation : réforme injustifiée et injuste des retraites ; circulaires à l’Éducation nationale sans véritable réflexion sur la faisabilité de ce qu’elles énoncent, ni inscription dans une vision d’ensemble du système éducatif ; des scénarios de revalorisation salariale très éloignés des attentes… et qui ne permettront pas de combler la perte de pouvoir d’achat subie par tous les enseignants. On est loin, très loin du choc d’attractivité. Le bilan des concours le confirme de façon inquiétante, puisque le nombre d’inscrits en 2022 a fortement chuté : ce sont 36,35 % d’inscrits en moins tous concours confondus ! Pas de doute, le métier n’attire plus.

Changement d’échelle de rémunération

Point final de notre revendication de mobilité pour les enseignants, la proposition de circulaire prend bien en compte la sécurisation du parcours des collègues qui souhaitent entrer dans la démarche : service protégé pendant l’année probatoire, formation et/ou accompagnement par un tuteur, possibilité de retour dans son ancienne échelle pendant 5 ans. Les élus Fep-CFDT ont été écoutés et entendus.

Rentrée 2023 : pas sous de meilleurs auspices

Le schéma d’emplois pour la rentrée 2023 a en effet été dévoilé et il prévoit une réduction, très importante, de 502 emplois, avec des académies particulièrement impactées, comme celles de Lille (-125 ETP), de Rennes (-123 ETP) et de Nantes (-72 ETP). Certes, les effectifs sont en baisse de 0,9 % et 20 académies connaissent une baisse de leur effectif, à la fois en premier et second degrés. Mais les élus de la Fep-CFDT ont dit haut et fort leur refus de cette vision comptable du système éducatif qui va entraîner de la casse sociale, certains collègues risquant de se retrouver en perte d’heures, voire de contrat. Enfin, un statu quo aurait permis de réduire le nombre d’élèves par classe, d’améliorer ainsi le taux d’encadrement et de favoriser de ce fait un accompagnement plus individualisé de nos élèves et la réussite du plus grand nombre.