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L’organisation des examens au ministère de l’Agriculture, des marges de progression à prévoir

Publié le 21/10/2022

Le 19 octobre, la Fep-CFDT participait à un groupe de travail du Cnea, portant sur les examens. Leur organisation est une grosse machine, avec ses dysfonctionnements, sur lesquels la CFDT travaille assidûment.

La Fep-CFDT, en amont de ce groupe de travail avait lancé une consultation afin de recueillir l’avis des enseignants. Voir les résultats de cette enquête. Au cours du groupe de travail, la Fep est intervenue sur les trop nombreuses convocations, les sur-sollicitations et l’iniquité au sein de certains établissements. Elle a également dénoncé l’opacité dans les remboursements de frais et les modalités d’indemnisation des missions, le problème des délais de remboursement, y compris cette année, la difficulté à trouver un hébergement, en particulier dans les grandes villes. Le syndicat a insisté sur la situation des agents contractuels de droit public des établissements privés, qui se trouvent convoqués sur des surveillances ou des corrections sans être payés. En effet, du fait de l’annualisation, ces semaines où ils sont mobilisés ne sont tout simplement pas comptabilisées dans leur temps de travail.

Ce groupe de travail a été l’occasion pour les participants d’appréhender l’énorme travail des MIREX (Missions inter régionales des examens) sur le pont du 1er septembre à mi-juillet, avec un calendrier serré, des étapes bien huilées pour que la grosse machine tourne. Concernant les dysfonctionnements, le constat était partagé entre la Fep-CFDT et les organisations syndicales de l’enseignement public, au sujet de l’opacité des remboursements de frais et du paiement des vacations. Ce ne sont pas les MIREX  qui traitent les aspects financiers. Néanmoins, elles sont un élément dans la chaîne de transmission des informations. Concernant la mobilisation des acteurs, les chefs d’établissement jouent un rôle clé puisque de leur manière de déclarer les domaines d’intervention des enseignants, découlent les convocations. Au sujet des distances parcourues, celles-ci constituent un problème pour les correcteurs, mais aussi pour les jeunes et leurs familles. Il n’est pas entendable que ces derniers doivent payer pour passer un examen. Même si en général, les établissements pallient cette situation, une réflexion est à engager. La mise en place de ce groupe de travail du Cnea constitue un premier pas avec une volonté des participants présents d’être force de propositions.